Publié dans Sport

Jeux de la Francophonie - Six médailles pour Madagascar 

Publié le jeudi, 03 août 2023

La récolte a été bonne, hier, pour la  Grande île qui totalise six médailles dont deux en or grâce à Sidonie Fianarantsoa en 110m haie (sport) et au peintre malagasy Fitiavana Ratovo (culture) et quatre d’argent grâce aux disciplines lutte, tennis de table, judo et en sculpture. 

En judo, Narindra Herintsoa Rakotovao offre la deuxième médaille d’argent au pays après avoir perdu la finale  chez les moins de 57kg. Elle a perdu son combat contre la Française Valérie Chloé Devictor. «  C’était dur mais cela m’a permis de m'évaluer  par rapport au niveau et surtout en vue des  jeux des îles. Je dois travailler davantage sur la garde », avoue la Malagasy.

En tennis de table simple homme, le porte- drapeau malagasy, Fabio Rakotoarimanana a aussi décroché la troisième médaille d’argent en terminant la compétition à la deuxième place face au Roumain Andrei Edourd Ionescu sur 3 sets à 1 (11-6/6-11/11-9/11-7).

A la 5eme journée de compétition, Madagascar occupe provisoirement la 14eme place du classement de médaille dont le Maroc figure en tête sur les 88 pays représentés par 2 500 jeunes de 25 à 35 ans qui prennent part à cette édition de la Francophonie.  Rappelons que pour la dernière édition de Côte d’Ivoire, Madagascar n’a remporté que trois médailles dont une en argent et deux en bronze. 

En face de cela, les Ankoay de Madagascar ont été battues par les Ivoiriennes sur le score de 48-94 à l’issue d’un match à sens unique. Christina Rakotobe et ses camarades disputeront la petite finale contre le Liban victime des Camerounaises en deuxième demi- finale, ce samedi 5 août. 

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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